- Jacques Cardinal
- Février 2021
- Comptes rendus de Février 2021
« Retour à Val d’Or » de Jacques Ferron : une autre lecture du Canada français
Cette année marque le centenaire de Jacques Ferron, né à Louiseville, comté de Maskinongé, le 21 janvier 1921. Afin de lui rendre hommage, je propose ici un commentaire de l’un de ses contes, « Retour à Val-d’Or » (que l’on peut lire ci-dessous), publié en 1955 dans la revue Amérique française (puis repris dans les Contes du pays incertain aux éditions Orphée en 1962, HMH en 1968 et BQ en 1993 et 2021).
- David Santarossa
- Février 2021
- Comptes rendus de Février 2021
Marie-France Bazzo. Nous méritons mieux
Marie-France Bazzo
Nous méritons mieux, Montréal, Éditions du Boréal, 2020, 211 pages
De tous les chroniqueurs, animateurs, producteurs, peu prennent le temps de défendre leur point de vue dans un essai. Cette situation s’explique sans doute parce qu’au Québec le livre ne rend pas riche et c’est d’autant plus vrai pour l’essai. Ceux qui ont déjà une voix dans les médias au Québec ont donc bien peu d’intérêt à écrire ce type de livre. Bref, lorsqu’on écrit un essai, c’est parce qu’on en ressent le besoin de manière presque viscérale. C’est dans cet état d’esprit que la chroniqueuse, animatrice et productrice Marie-France Bazzo a rédigé Nous méritons mieux paru au mois de novembre 2020 aux Éditions du Boréal. Dès les premières pages, on comprend que l’essayiste n’a toujours pas digéré son congédiement sans justification de Radio-Canada à titre de morning woman en 2015. Elle est limpide : dans les 200 pages qui suivront, elle n’entend pas se faire de nouveaux amis dans le milieu médiatique, car elle critiquera sévèrement ce dernier.
- André Binette
- Février 2021
- Comptes rendus de Février 2021
Frédéric Lacroix. Pourquoi la loi 101 est un échec
Frédéric Lacroix
Pourquoi la loi 101 est un échec, Boréal, 2020, 258 pages
Nous sommes collectivement en train de commettre un suicide linguistique. Le gouvernement du Québec finance à même nos impôts l’anglicisation massive et à haute vitesse du Québec dans ses principaux secteurs de responsabilité que sont l’éducation et la santé. Il n’est pas encore tout à fait trop tard, mais notre classe politique vit dans un déni complet et une profonde inconscience. Tel est le constat implacable et rigoureusement démontré d’une situation alarmante par une plume d’exception, celle de Frédéric Lacroix.