Pour en finir avec la « convergence » ratée, pour regarder vers l’avenir
L'auteur est un ncien membre du Comité national de coordination de QS, ancien Porte-parole de l’union des forces progressistes et du Rassemblement pour l’alternative politique, et ancien candidat dans Chicoutimi.
Dans Le Devoir du 10 octobre, Réjean Hébert propose de créer l’Union solidaire, de la fusion de Québec solidaire et du Parti québécois1. Le 20 octobre, le député du Bloc québécois Michel Boudrias propose de fusionner QS, le PQ et le Bloc, afin de regrouper les forces indépendantistes2. Si ces vœux sont légitimes et relèvent du désir d’unir les forces pour réaliser le pays, ils sont cependant une formidable fuite en avant en ce qu’ils négligent complètement de tenir compte des raisons de nos différences fondamentales, et la nécessité – toujours capitale – de construire des alliances sur la base d’une stratégie commune d’accession à l’indépendance. Sans compter que ces efforts de rapprochement ne peuvent faire l’économie d’une alliance avec les Premières Nations.