- Numéros publiés en 2023
- Février 2023
- Jean Trudelle et Suzanne-G. Chartrand
Le point sur le projet de forums citoyens de 2023 en éducation
1. Le contexte et la justification du projet de forums citoyens
Depuis quelques années, et plus fréquemment depuis quelque temps, constatant d’énormes problèmes dans notre système scolaire, plusieurs voix réclament la mise en place par le gouvernement d’une réflexion collective sur l’éducation. Des intellectuels reconnus (Guy Rocher et Claude Lessard, par exemple), des chroniqueurs de l’éducation et des journalistes (Normand Baillargeon, Marie-Andrée Chouinard) ont notamment soutenu cette idée.
Parce qu’en éducation, les problèmes abondent et ils sont graves :
- l’inacceptable ségrégation scolaire dénoncée entre autres par le Conseil supérieur de l’éducation ;
- la lourdeur de la tâche des personnels scolaires qui provoque le départ de plusieurs et dévalorise leurs professions aux yeux de la relève, alors que les pénuries de main-d’œuvre et d’expertise s’alourdissent dans plusieurs régions ;
- la remise en cause de plus en plus fréquente de l’autonomie professionnelle et l’inacceptable omerta imposée à toutes les personnes de la maternelle aux ministères ;
- la démocratie défaillante des institutions scolaires, qui va de pair avec un brouillage des responsabilités ;
- la présence de plus en plus marquée des TICS à l’école, sans balises ;
- l’insuffisance de moyens pour soutenir les élèves les plus démunis ;
- le piètre état du parc immobilier, le type d’aménagement des écoles et les horaires scolaires ;
- le matériel scolaire insuffisant, dont les manuels et outils de référence au cours de la scolarité obligatoire ;
- les frais de scolarité et le financement du système d’éducation ;
- le peu de considération et de moyens pour l’éducation des adultes, pour l’éducation professionnelle ;
- la non prise en compte des cultures autochtones et de celles des des élèves issus de l’immigration ;
- le peu d’initiatives pour développer l’écocitoyenneté, face aux énormes défis écologiques ;
- la conception de la mission même de l’école de moins en moins culturelle et de plus en plus marchande.
Ce sombre portrait est loin de ce qu’annonçait le rapport Parent ! Mais il ne doit pas occulter pour autant les nombreuses petites merveilles et réalisations positives des personnels scolaires, au premier chef du corps enseignant. La société a énormément changé depuis que notre système d’éducation a été mis en place, à la fin des années soixante. De profonds bouleversements sont survenus : la mondialisation économique et culturelle, les mouvements migratoires, le vieillissement de la population et de nouveaux rapports aux institutions et aux valeurs traditionnelles (famille, religion, identités collectives et individuelles). Le tissu social s’est distendu. Les « fake news » et le complotisme remettent en question l’efficacité et la pertinence des pratiques d’éducation à la citoyenneté, sans oublier la qualité de la formation intellectuelle tout court. La rectitude politique et divers courants de bien-pensance viennent parfois saper l’enseignement et le partage de connaissances, en assimilant ces dernières à des croyances personnelles.
Nous assistons à l’explosion des modes de communication où les médias sociaux dominent. Malgré l’utilité incontestable de ces dernières à certains égards, il reste que l’omniprésence des écrans plats n’est peut-être pas étrangère à l’augmentation dramatique du nombre d’élèves ayant des difficultés de socialisation et d’apprentissage, comme le montrent de nombreuses recherches. Les clivages sociaux, ceux-là mêmes que l’école devrait contribuer à gommer, s’aggravent. Parallèlement, on importe en éducation les principes de la nouvelle gestion publique, avec d’importantes conséquences sur les conditions de travail de tous les personnels du réseau, mais aussi sur la qualité humaine de l’œuvre éducative.
Or, on ne peut pas résoudre à la pièce ces problèmes de l’école, car ils sont interreliés. Les solutions devraient s’appuyer sur des diagnostics précis et découler d’orientations réfléchies et les plus consensuelles possibles : l’éducation est une responsabilité collective. Aussi, les changements nécessaires doivent être l’objet d’une adhésion large, particulièrement chez celles et ceux qui sont concernés au premier chef. Dès lors, l’idée de réclamer du gouvernement une « commission Parent 2.0 » ou de seconds États généraux sur l’éducation émerge spontanément.
Mais le gouvernement de la CAQ navigue en sens inverse… comme le faisait déjà celui des libéraux avant lui. Les aménagements apportés au système scolaire sont le résultat de décisions prises le plus souvent à l’encontre des experts et des praticiens – pensons à l’extension des maternelles 4 ans – et souvent avec des intentions cachées – pensons à la loi sur la modulation de la gratuité scolaire ou à celle de l’abolition des commissions scolaires, deux lois qui débordaient largement de leur objet et de leur justification. Chaque fois, il s’agissait de décisions aux effets importants, justifiées rapidement et superficiellement, sans examen en profondeur de leurs tenants et aboutissants, sans mise au jeu préalable des enjeux et sans débat public digne de ce nom sur les causes et les solutions possibles. Sur la forme comme sur le fond, les rares participations ministérielles en éducation laissent à désirer : le gouvernement gère et structure l’éducation dans la foulée des politiques néolibérales, entre autres celles développées par les organismes internationaux comme l’OCDE.
Doit-on faire pression sur le gouvernement pour obtenir une commission d’envergure sur l’état et l’avenir de l’éducation au Québec ? Il est difficile d’imaginer que le gouvernement actuel ait la volonté politique de répondre à une telle demande. Comment ne pas craindre qu’un ministre de l’Éducation qui refuse, à titre d’exemple, de reconnaitre le problème de la ségrégation scolaire, ne soit pas tenté de biaiser les modalités d’une telle démarche, si jamais il s’y sentait contraint ? Comment présumer qu’il en poserait correctement les termes et en respecterait les orientations ?
Il faut se souvenir de ce qui s’est passé avec les États généraux sur l’éducation en 1995. La participation avait été importante, l’intégrité des commissaires et les modes de participation choisis avaient fait de l’exercice une authentique démarche collective de réflexion. Mais tout cela n’a pas été suffisant ! Il faut relire le rapport final de 1996 et se rappeler qu’il a mené, entre autres, à une réforme mal ficelée, fort critiquée et critiquable, alors que plusieurs recommandations importantes ont été oubliées ou dénaturées. Quoi qu’il en soit, 25 ans plus tard, il est impérieux de faire le point et de relancer un système qui ne semble plus être animé par une vision politique forte (au sens le plus noble du terme) et qui est par conséquent en manque de pilotage.
Le gouvernement actuel, comme ceux qui l’ont précédé, est en bonne partie responsable des problèmes évoqués. Il n’a jamais remis en cause la marchandisation de l’éducation ni la promotion des nouvelles méthodes de gestion axées sur les résultats (GAR) ni les politiques de la nouvelle gestion publique (NGP). On ne peut attendre que le gouvernement actuel réponde aux demandes d’un large débat public sur l’éducation et, encore moins, qu’il appliquerait les recommandations qui seraient incompatibles avec son idéologie et ses politiques rendues transparentes par les lois 40 (abolition des commissions scolaires) et 12 (sur la gratuité scolaire). Il est illusoire de compter sur le gouvernement et son ministre de l’Éducation pour mettre en place les conditions d’une réflexion citoyenne sérieuse et progressiste sur l’état et l’avenir de l’éducation au Québec. Mais cela n’enlève rien à la pertinence, voire à la nécessité d’une telle entreprise.
Le plus grand défi qui se pose dans le contexte, c’est celui de refaire le pacte entre les Québécois et le système d’éducation. Le lien de confiance est brisé pour beaucoup de parents et de trop nombreux intervenants. C’est pourtant une condition essentielle au succès de tout programme de redressement.
Mobiliser les forces citoyennes de la société québécoise
Nous faisons la proposition de coaliser les grands acteurs de la société civile, les personnels scolaires, les organisations citoyennes en éducation, les organisations syndicales, les regroupements de parents, les organisations étudiantes et les membres de groupes populaires pour organiser une réflexion collective par le moyen d’une vaste agora citoyenne sur le système d’éducation. Encadrée par une équipe de responsables des débats reconnus pour leur intégrité, leur expertise et leur engagement, nourri des réflexions d’organisations, de citoyens et d’intellectuels engagés, cette entreprise aura le double mérite de mettre les problèmes les plus importants du système d’éducation sur la place publique, d’y sensibiliser une partie de la population et, peut-on espérer, de dégager des consensus forts sur la nature des problèmes auxquels il faut s’attaquer ainsi que sur les solutions les plus prometteuses. L’initiative elle-même et le succès qu’elle est susceptible d’atteindre fera la preuve que la population est déterminée à renouveler son attachement à des solutions publiques, soucieuses de redresser les inégalités et de faire de l’école un lieu phare pour l’apprentissage de la citoyenneté et le partage des repères culturels et sociaux indispensables à la participation sociale. L’apprentissage des connaissances et savoirs ne s’exerce pas dans un vide bureaucratique, mais bien dans un milieu où l’appartenance, loin d’être un facteur de diversion, est un instrument de prise en main et de réussite
Pour avoir la portée souhaitée, il est nécessaire de donner à cette entreprise une très large envergure. L’appui d’organisations constituées est donc important, tant sur le plan de la crédibilité que sur le plan organisationnel. C’est pourquoi, s’il est essentiel d’ouvrir les échanges et la délibération publique sur l’éducation par des forums citoyens1, il faut aussi convier diverses organisations à y collaborer et, ensuite, à inciter leurs membres à l’utiliser pour faire valoir leur propre regard sur l’école québécoise.
Cependant le système d’éducation étant très complexe et ayant des composantes très diversifiées, nous avons pensé nécessaire de faire un choix sur les secteurs qui seront soumis à la réflexion lors de forums. Pour les forums de 2023, nous choisissons de ne travailler que sur les enjeux qui touchent l’éducation préscolaire, l’enseignement primaire et secondaire (excluant donc le secteur collégial et universitaire), puisque c’est le socle du système et que les jeunes sont tenus d’aller à l’école de 6 à 16 ans. Mais, on le sait, bon nombre de jeunes quittent l’école secondaire à 16 ans sans avoir obtenu leur Diplôme d’étude secondaire (DES) et bon nombre d’entre eux raccroche en poursuivant au secteur des adultes, à la Formation générale des adultes (FGA) et à la formation professionnelle (FP). Dans ces deux cas de figure, il est possible d’obtenir le DES. Ce sont donc ces cinq composantes du système d’éducation qui feront l’objet des forums citoyens de 2023.
La phase d’exploration (aout-déc. 2021)
Debout pour l’école ! à l’été 2021 a lancé une phase d’exploration. Des membres de Je protège mon école publique, du MÉMO, du Mouvement L’École ensemble se sont joints à plusieurs membres du comité de coordination de Debout pour l’école ! Ce groupe de travail s’est d’abord donné pour tâche de contacter (le plus possible lors d’une rencontre) près d’une cinquantaine de personnes pour les inciter à s’engager dans le projet et à devenir éventuellement commissaire.
Les réactions ont toutes été favorables, sinon enthousiastes, même si les énergies disponibles variaient, comme on pouvait s’y attendre. Les personnes qui ont refusé de faire partie de la liste l’ont fait par manque de disponibilités, mais toutes ont souligné l’intérêt de la démarche. Toutes ces personnes ont aussi été prévenues que la constitution d’une équipe de responsables des débats allait nécessiter des choix liés à l’équilibre du groupe (représentation hommes-femmes, expériences variées, etc.). Toutes ont aussi été averties qu’il y aurait de la place pour toutes les énergies disponibles, pour les personnes qui ne seraient pas commissaires : les contributions sont toutes précieuses. Et elles ont été espérées et accueillies tout au long du processus.
Parallèlement, les des organisations syndicales (les premières sollicitées comme partenaires potentiels) ont bien accueilli les premières démarches, mais toutes ont souligné qu’il s’agissait d’une entreprise très ambitieuse, qui allait nécessiter des énergies considérables, requérir une structure organisationnelle importante et, éventuellement, un budget conséquent.
Ces échanges nous ont permis d’élaborer le projet dans ses grandes lignes et de répondre en bonne partie aux questions soulevées.
Quels objectifs visons-nous ?
Quels critères pour choisir les membres de l’équipe des commissaires, quel sera son rôle et les tâches de ses membres ?
Quelle structure organisationnelle ?
Quel mode de financement ?
Quel échéancier prévu ?
Quelques questions laissées en suspens ?
2. Quels objectifs visons-nous ?
Que cherchons-nous ? Quels résultats tangibles feraient de ces forums citoyens une réussite justifiant les efforts militants assez impressionnants que nous voulons mettre en branle ? Évidemment, nous espérons par notre projet influencer le cours des choses au regard de l’état actuel et du devenir de l’école québécoise. Une certaine urgence s’impose certes, mais la qualité des mesures à envisager va en grande partie dépendre de l’énergie qui aura été mise à bien réfléchir et de la solidité des consensus que la délibération permettra de construire.
Ce projet de forums, en proposant une réflexion citoyenne sur l’école, vise à forcer l’attention sur la nature de problèmes connus et plus souvent tus, tenter de les expliquer pour mieux les comprendre, et cela, dans le but de mettre de l’avant des solutions progressistes. Dans la mesure où l’exercice aura une envergure suffisante, il peut faire pression sur les acteurs politiques et inspirer en partie leurs décisions, contribuer à modeler les réflexions sur l’éducation, rendre beaucoup moins acceptable l’inaction gouvernementale dans certains dossiers et empêcher indirectement ou directement certains reculs, bref : influencer.
Influencer suffisamment un gouvernement caquiste pour qu’il prenne, en éducation, des décisions plus éclairées et plus progressistes ? Plusieurs diraient – avec réalisme – que c’est fort peu probable : ce n’est peut-être pas à cette aune qu’il faudra évaluer le succès de l’entreprise. Mais rendre incontournables certains constats, certaines urgences et certaines avenues intéressantes, c’est possible par l’ampleur de l’exercice, par sa crédibilité, par son sérieux et sa rigueur, ainsi que par le soutien affiché pour la démarche par un nombre élevé d’organisations de la société civile.
Au-delà de cela, le projet vise à sensibiliser très largement les citoyennes et les citoyens aux enjeux de l’éducation. En ce sens, on pourrait rappeler Mc Luhan et dire « the medium is the message ». La qualité du Document de participation (www.parlonseducation.ca), une participation massive aux forums, l’appui affiché d’un nombre élevé d’organisations partenaires, un intérêt important à susciter dans les médias, tout cela concourt à poser l’avenir de l’école québécoise comme un enjeu crucial et à façonner en partie la manière avec laquelle on y songe. Nous espérons aussi redonner confiance dans le pouvoir d’agir et de changer les choses, collectivement et individuellement.
2.1 Les responsables des débats
Les forums citoyens ne sont pas du tout apparentés à une commission d’enquête. Il ne s’agit pas de traquer une quelconque vérité de l’état des lieux : il s’agit de convier la société québécoise à une réflexion collective organisée sur l’éducation. Le rôle des responsables des débats doit être vu dans cette perspective. Leur travail a été et demeure facilité, organisé et appuyé par un comité de soutien (voir plus bas).
Le comité a été formé avec un souci de représentativité (hommes-femmes, âge, type d’expérience, diversité, etc.) mais aussi, et beaucoup, avec la préoccupation de la crédibilité des personnes : la présence de gens reconnus pour leur expérience et leur intégrité est nécessaire. L’intégrité, l’expérience ou à tout le moins l’engagement pour une autre école doivent être garants du sérieux de l’exercice.
Le rôle des responsables de débats
a) Ils ont été responsables de la préparation du Document de participation qui vise à présenter les principaux thèmes de la réflexion collective et des débats, soumis. Afin qu’ils assument pleinement ce document, ils ont participé à son élaboration (présentation des principaux enjeux et des thèmes à débattre), à sa rédaction en tout ou en partie et à l’acceptation de sa version finale. Pour ce faire, ils ont été appuyés par les membres du comité de soutien.
b) Ils participeront à un certain nombre de forums, en mode « écoute », tout en encadrant activement les échanges.
c) Plus tard, ils étudieront les comptes-rendus de chaque forum.
d) Ils participeront à l’élaboration d’une synthèse complète et articulée des forums, et à celle d’outils de sensibilisation qui pourraient en découler, avec l’apport du comité de soutien.
2.2 La production Document de participation et la synthèse des forums citoyens
Organiser des forums citoyens, c’est ouvrir une agora qui permettra à des parents, des membres de tous les personnels de l’éducation, au premier rang les enseignantes et les enseignants, mais aussi à des citoyennes et des citoyens de venir s’exprimer, de réfléchir ensemble et de chercher des solutions aux problèmes soulevés.
À l’évidence, on ne peut pas inviter des gens, à s’assoir et dire : qu’en pensez-vous ? La réflexion souhaitée a besoin d’un déclencheur, elle doit aussi être suffisamment encadrée pour structurer la discussion et permettre la récolte d’un matériel cohérent, tout en évitant d’enfermer les échanges dans un cadre trop étroit. Difficile d’exagérer l’importance du Document de participation à cet égard.
Il devra beaucoup circuler avant la tenue des forums. Il sera diffusé par toutes les organisations partenaires. Il sera surement épluché et commenté avant la tenue des forums par les journalistes de l’éducation et autres chroniqueurs, il va circuler dans différents milieux… et on peut parier qu’il sera scruté à la loupe par plusieurs groupes d’intérêts (des associations professionnelles, par exemple). Aussi, doit-il absolument être présenté comme un outil pour amorcer les échanges et cadrer les discussions (on ne peut aborder mille-et-un sujets), mais surtout pas comme un programme façonné d’avance.
Il se veut pédagogique, circonscrit sans être fermé, constructif, rigoureux… et on peut espérer qu’il donne l’envie de participer, donc qu’il est mobilisateur ! Les personnes rédactrices ont voulu être pédagogiques, parce que les enjeux relevés ne sont pas nécessairement connus de toutes et de tous. Le document, espère-t-on, les présente de manière facile à comprendre et, sans nécessairement faire l’objet de longues démonstrations dans le texte, les arguments sont suffisamment étayés pour que la rigueur de la présentation ne puisse être remise en cause.
Ce document n’est pas l’énumération d’une série de problèmes dont on veut à toute force convaincre de la gravité. Sans porter des lunettes roses, il a l’ambition d’inspirer, d’évoquer des solutions sans donner l’impression qu’elles sont les seules. Le document veut être porteur d’espoir. Les forums seront ainsi l’occasion d’intervenir pour compléter, avaliser ou informer les constats du document soumis, de proposer d’autres avenues, d’appuyer celles qui seront esquissées.
3. La structure organisationnelle
La structure organisationnelle de Parlons éducation comporte sept comités ayant des tâches et responsabilités différentes, le comité d’organisation assumant la coordination de l’ensemble.
Le comité d’organisation stratégique (COS) :
– assure la coordination des différents comités ;
– verra à l’organisation matérielle et au bon déroulement des forums ;
– assure le lien avec les organisations partenaires, en complète la liste et informe celles qui n’en font pas partie ;
– organisera l’élaboration de la synthèse
– a mis en place et géré le site internet, après avoir choisi un logo ;
– alimenter la page FB ;
– voir à la recherche de financement.
Le comité des responsables des débats (voir plus haut)
Le comité de soutien (CS) composé de celles et de ceux qui avaient accepté le rôle de « commissaire » (une dizaine de personnes), mais qui ne le seront pas. Les tâches de ses membres sont les suivantes :
- collaborer à la production du document de participation ; dans une première réunion avec les commissaires seraient discutés la facture générale du texte, les enjeux à retenir et le processus de rédaction ainsi que la facture du rapport final ;
- produire les rapports synthèses pour chaque forum avec de l’aide ; être responsable d’animer les échanges, si nécessaire
- répondre aux besoins des commissaires ; au fur et à mesure que les citoyens expriment des idées qui méritent d’être testées et validées ; voir ce que des recherches en disent, quelles sont les expériences étrangères intéressantes, etc.
Le comité des communications : entretient les liens avec les médias avant, pendant et à la fin du projet, a organisé le lancement et gère les médias sociaux.
Le comité des jeunes, qui a mis sur pied des ateliers « clé en main » permettant de recueillir directement l’opinion des jeunes sur cette école qu’ils fréquentent, qui participe activement à la promotion des forums et qui fera la synthèse de l’ensemble des données recueillies.
Le comité de pilotage qui réunit des membres des quatre organisations initiatrices de Parlons éducation pour prendre les décisions plus importantes engageant leur organisation.
Le comité général, réunissant toutes celles et tous ceux qui participent au projet en un espace ouvert et large de discussions, pour les mises au point comme pour les réflexions plus générales d’orientation.
Que demandons-nous, dans ce projet, aux organisations partenaires ?
D’abord de reconnaitre la pertinence de la démarche et d’accepter que cet appui soit rendu public, notamment par la présence du logo de l’organisation partenaire sur la 4e de couverture du Document de participation.
D’adhérer au principe d’indépendance des responsables de débats. La démarche de participation, pour être crédible, doit pouvoir se fonder là-dessus. La perspective progressiste se reflète dans le choix des personnes, qui forment une équipe responsable et autonome. Il s’agit donc pour les organisations partenaires d’appuyer et de collaborer à la démarche, mais en reconnaissant que sa rigueur repose sur une complète indépendance des responsables des débats.
De promouvoir la participation de leurs membres aux forums, en diffusant, selon leurs canaux habituels, le calendrier et le Document de participation.
D’assumer, si la taille de l’organisation le permet, l’organisation matérielle d’un ou de quelques forums citoyens, ce qui peut entrainer quelques couts directs ou une implication de personnels.
De diffuser dans leurs rangs le Rapport final des forums citoyens, ce qui ne constitue évidemment pas une adhésion à priori par chaque partenaire à l’ensemble de ses conclusions.
4. Le financement de l’opération
Nous avons obtenu le soutien financier de la Fondation Chagnon et quelques contributions de la part d’organisations syndicales ou autres, au sein de la société civile. Mais l’ensemble du projet a été rendu possible par plus de deux mille heures de travail militant.
5. Les organisations partenaires
- Association de l’éducation préscolaire du Québec
- Association des retraitées et retraités de la FNEEQ
- Association québécoise de la garde scolaire
- Association québécoise des intervenants en éducation des adultes
- Association québécoise pour la promotion de l’éducation relative à l’environnement (AQPERE)
- Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
- Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE)
- Centre Justice et foi
- Coalition des tables régionales d’organismes communautaires
- Confédération des syndicats nationaux
- Conseil central de l’Estrie
- Conseil central du Montréal Métropolitain (CCMM-CSN)
- Debout pour l’école !
- École ensemble
- ENvironnement-JEUnesse
- Fédération autonome de l’enseignement (FAE)
- Fédération étudiante collégiale du Québec
- Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)
- Fédération des travailleurs du Québec FTQ
- Institut de coopération pour l’éducation des adultes
- Je protège mon école publique
- Ligue des droits et liberté
- Mouvement pour une école moderne et ouverte (MEMO)
- Ordre des conseillers et conseillères en orientation du Québec
- Regroupement des écoles de rues accréditées du Québec
- Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec
- Regroupement des organismes de lutte au décrochage
- Réseau québécois de développement social
- Table nationale des corporations de développement communautaire
- Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval
- Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval
Organisations intéressées qui diffuseront les informations à leurs membres
- Association des éducateurs et éducatrices spécialisés du Québec
- Association des orthopédagogues du Québec
- Association des orthophonistes et des audiologistes du Québec
- Centre de recherche et d’intervention sur l’éducation et la vie au travail CRIEVAT
- Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES
- Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec (CTREQ)
- Coalition des organismes communautaires autonomes de formation (COCAF),
- Coalition étudiante pour un virage écologique et social (CEVES
- Fédération québécoise des professeures et professeurs universitaires (FQPPU)
- Fondation Monique Fitzback
- Regroupement des comités de parents autonomes du Québec (RCPAQ)
- Réseau québécois pour la réussite éducative
- Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles (TRPOCB)
- Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire Mtl
- Union étudiante du Québec