Octobre 2007

Vol. XCVII, no 8

L'incontournable vision de Jane Jacobs

Texte d’une conférence prononcée par l'auteur lors de l’assemblée des IPSO (Intellectuels pour la souveraineté) le 31 janvier 2007

Quand Pierre Pettigrew a quitté la politique, suite à sa défaite le 23 janvier 2006, il a disparu de la scène médiatique pendant neuf mois avant de refaire surface comme conseiller exécutif international au siège canadien de Deloitte à Toronto. L’ancien ministre des Affaires étrangères du Canada s’est alors dit très heureux de rejoindre le monde des affaires dans « la métropole canadienne ». Il nous a assuré qu’il garderait un bureau dans la succursale de Deloitte à Montréal. L’anecdote est significative parce qu’elle illustre sa résignation : l’homme qui fut un conseiller de dirigeants « nationalistes » du Parti libéral du Québec, dont Robert Bourassa et Claude Ryan et fait ensuite carrière à Ottawa, notamment aux Affaires étrangères où il a pu sillonner le monde, finit à Toronto en déclarant tout simplement que Toronto est la « métropole canadienne ». Sous-entendu : un homme de son envergure ne peut rester dans la ville satellite qu’est Montréal.

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Euphorie PPP: trop beau pour être vrai

Chercheur et professeur à l'INRS-Urbanisation, Culture et Société

Mention d'honneur, prix André-Laurendeau 2007

Depuis toujours, les gouvernements confient à des entreprises privées des travaux ponctuels et souvent même l’opération en continu d’un service. Cependant, depuis au moins 100 ans, la part du privé demeure relativement restreinte ; du point de vue des optimistes parmi les partisans d’un plus grand rôle pour le privé, la perspective est des plus réjouissantes car le potentiel est immense puisque presque tout reste à faire.

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Éditorial - Seul le national mobilise

2007octobre250Ainsi donc les choses se défont. La modernisation canadian s’accélérant, les partis politiques de la bourgade s’en trouvent atteints de vieillissement accéléré, frappés de vétusté et relégués au rayon des accessoires surannés. L’ordre ancien ne tient plus que pour eux, rongé par l’insignifiance, miné par l’inefficience corrosive des vieux alibis. Les mots manquent actuellement. Les vieux discours tournent à vide et personne n’ose se risquer à nommer le réel. Les partis provinciaux restent convaincus qu’ils peuvent encore prendre le pouvoir en vendant du simulacre. L’électorat décroche, les préférences électorales sont volatiles au point de donner des vertiges aux sondeurs, mais rien n’y fait.

Toute la classe politique se cramponne au clientélisme à courte vue et s’empêtre dans le langage de la diversion, des faux-fuyants. C’est la restriction mentale qui charpente tous les discours. La politique provinciale tourne à vide, elle n’est plus qu’une joute sans enjeu, une arène de figurants. Tout le monde fait semblant de croire que le Québec est encore en mesure de se façonner un avenir alors que c’est la logique de la pénurie – de la pénurie fabriquée par Ottawa - qui fixe l’ordre des choses. Forêt, santé, environnement, agriculture, éducation, financement universitaire, la liste s’allonge des dossiers qui s’embrasent pendant que le gouvernement tente de se faire prendre au sérieux en posant au capitaine des pompiers qui chasse la fumée en attendant que la pluie fédérale ne vienne remplir son arrosoir.

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Collections numériques (1917-2013)

action couv 1933Bibliothèque et Archives nationales du Québec a numérisé tous les numéros de L'Action française et de L'Action nationale depuis 1917.

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